Pick â„– | 160a |
Valeur faciale | 500 |
Devise | Franc |
Eméteur | Banque de France |
Date | 1994 |
Recto | Marie Curie, Pierre Curie |
Verso | Matériel de laboratoire |
Signature(s) | Bruneel / Bonnardin / Vigier |
L x H (mm) | 153 x 80 |
№ de série | E 001503794 |
Etat | SUP |
Matière | Papier |
Type | Billets émis |
Le 500 francs Pierre et Marie Curie est un billet de banque français créé le 1er juin 1994 par la Banque de France et émis le 22 mars 1995. Il succède au 500 francs Pascal. Il est le dernier billet de cinq cents francs.
Ce billet polychrome imprimé en taille douce appartient à la troisième série des « créateurs et scientifiques célèbres du xxe siècle » voulue par la Banque et dans laquelle l'on compte Saint-Exupéry, Paul Cézanneet Gustave Eiffel. Pour cette série, c'est la proposition du graphiste franco-suisse Roger Pfund qui remporte le concours pour l'ensemble de la gamme.
Il s'inscrit dans la tradition des billets « commémorant les personnages illustres qui ont contribué à la constitution du patrimoine historique de la France ».
Premier de la série, il fut imprimé de 1994 à 2000. Il est retiré de la circulation le 18 février 2002 et suspendu de cours légal le 17 février 2012, date après laquelle il ne peut plus être échangé contre des euros.
La vignette est l'oeuvre du graphiste Roger Pfund.
Les couleurs dominantes sont le vert et le jaune canari.
Au recto : à droite, le motif central est le portrait de Marie Curie devant celui de Pierre Curie, inspirés de photographies d'époque. Sous l'espace réservé au filigrane, la silhouette fluorescente en surbrillance est le symbole chimique du radium.
Au verso : en partant de la gauche, le motif central est une vue de la paillasse d'un laboratoire avec ses ustensiles et au fond, les montants d'une fenêtre puis des arbres évoquant les locaux de École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris dans lesquels le couple travailla à ses découvertes.
Le filigrane représente un portrait de Marie Curie de face, également issu d'une photographie d'époque.
Les autres signes de sécurité sont : le fil intégré dans l'épaisseur du papier ; la bande métallisée discontinue (« Strap ») résistante à la photocopie, les microlettres et les minilettres, le motif en encre incolore ; le motif à couleur changeante ; la transvision.